Tyr est une ville côtière située au sud du Liban. Deux secteurs archéologiques principaux sont visitables : celui de la ville situé sur l’ancien promontoire et celui d’El Bass. 

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Ce dernier constituait l’entrée principale de la ville. On y trouve principalement la nécropole, l’arche monumentale, la voie romaine ainsi qu’un aqueduc et un hippodrome.

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Le columbarium est un espace funéraire, composé de douze tombeaux : trois étages de quatre tombes. Cette façade se situe sous le niveau de la voie romaine principale, insérée entre deux piliers d’un aqueduc. L’unicité de cet édifice est d’autant plus forte qu’il est l’un des derniers témoignages, sur ce secteur, de bâtiments entièrement peints.
 

Les vestiges de peinture que nous avons étudiés et traités servaient de décors probablement ornementaux sur les parois (abordant la forme de fausse architecture), tandis que des inscriptions votives recouvraient les parois fermant les loculi (des prières accompagnant le défunt). Les décors ayant été modifiés au cours du temps, plusieurs couches de peinture se superposent par endroit, avec une fine couche d’enduit intermédiaire.

 

Comme la majorité des projets de restauration lorsqu’il s’agit d’objet archéologique, l’objectif de notre intervention était purement conservatif. Cela s’orientait vers une étude approfondie ainsi qu'un nettoyage et des consolidations. 

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Une équipe de six étudiants français a été mobilisée sur une durée totale de dix semaines.

De plus le projet avait pour but un partage de connaissance entre Français et Libanais. Dans ce but trois Libanaises se sont jointes à l’équipe.